Poissons massage
Les centres de thalasso chinois proposent à leurs clients de venir se faire croquer et masser les pieds par de petits poissons mangeurs d'hommes.
Eliminer les peaux mortes ? Dans son salon de beauté, John Ho confie cette tâche à de petits poissons.
“On dirait qu’un tas de fourmis vous courent sur les pieds”, commente Bill Piatt après avoir barboté pendant un quart d’heure dans un aquarium de Plexiglas.
Sa femme, Leah, elle, trouve que ça chatouille : “C’est une sensation très bizarre.”
Nom scientifique: Garra rufa (Heckel, 1843)
Famille: Cyprinidae (carpes)
Taille: Jusqu'à 15 cm / 5 ", selon les dossiers du musée, mais en général autour de 10 cm / 4".
Origine: A non-migratoires des poissons d'eau douce dans les rivières dans une grande partie de l'Iraq, Israël, la Jordanie, la Turquie et la Syrie. Il existe également des rapports non confirmés de l'espèce dans le Sultanat d'Oman et l'Arabie saoudite, mais ce ne sont pas considérées comme compatibles avec la gamme de répartition de l'espèce.
Habitat: Selon Krupp et Schneider, Garra rufa la plupart se trouvent dans les petits ruisseaux de boue, des rivières et des lacs. Toutefois, le poisson se retrouve aussi dans les piscines et les locaux à chaud, il baigne dans une tentative pour obtenir le poisson pour enlever les échelles de leur peau causés par une série d'affections dermatologiques.
Eau: Les températures dans l'habitat naturel sont dit à la gamme de 15-28C. Dans les piscines chaudes, le poisson est dit de vivre à une température autour de la marque 37C.
Ces petits poissons médecins ou Garra Rufa, rongent les peaux mortes sur vos pieds pour révéler la peau douce de vos « arpions ».
Essayez avec des piranhas, vous verrez c’est le pied !
7 décembre 2006 - Un traitement peu commun pourrait offrir un soulagement aux personnes atteintes de psoriasis, selon une étude expérimentale menée en Autriche1. Un poisson présent dans des eaux thermales turques débarrasserait efficacement la peau des cellules mortes caractéristiques de ce type de maladie chronique.
Dans le cadre de cette étude, 67 patients, âgés de 10 ans à 75 ans, ayant une forme modérée ou grave de psoriasis ont pris un bain chaud quotidien en compagnie de 250 à 400 poissons Garra rufa de 5 cm à 10 cm de long. Les participants se sont prêtés à cette thérapie pendant trois semaines.
Chaque bain, qui durait deux heures, était suivi d'une séance d'exposition à des rayons ultraviolets (UV). Les chercheurs se sont inspirés des soins prodigués, depuis une trentaine d'années, dans un spa ensoleillé situé en haute altitude à Kangal, en Turquie.
Les jeunes poissons de la famille de la carpe se sont nourris des squames de l'épiderme des patients de façon assez efficace pour produire des résultats tangibles.
Les participants ont été examinés, avant et après le traitement, en suivant un test connu sous son nom anglais, le Psoriasis Area Severity Index (PASI). Les auteurs de l’étude ont pu observer que 46,3 % des participants avaient éprouvé un soulagement important de leurs symptômes. Ces sujets avaient amélioré de 75 % leur score au PASI.
Aussi, l’état de 91 % des participants à l’étude avait suffisamment progressé pour avoir un effet positif sur leur qualité de vie.
Les deux tiers des participants ont rapporté des symptômes moins graves au moment de la réapparition ultérieure du psoriasis, soit de trois mois à trois ans après cette série de traitements. De l'aveu même des participants, l'action desquamante des poissons n’était ni étrange ni répugnante, mais plutôt agréable, la comparant à un micromassage de la peau. Aucun effet indésirable n'a été signalé.
Les auteurs souhaitent que des essais cliniques soient conduits avec un plus grand nombre de sujets afin de confirmer ces résultats favorables.
À l'heure actuelle, peu d'options s'offrent aux personnes cherchant à atténuer les symptômes du psoriasis : la luminothérapie, les onguents de cortisone ou les médicaments. Environ 2 % de la population occidentale est affectée par cette maladie de peau chronique.
Marie france Coutu - PasseportSanté.net
A Kangal, un petit village turc à 900 kilomètres d'Istanbul, le psoriasis, une maladie de la peau jusqu'aujourd'hui quasiment incurable par la médecine classique, est soigné de la manière la plus incongrue qui soit.
Il s'agit pour les malades qui défilent de plus en plus nombreux dans le village, de simplement se baigner dans différents bassins alimentés par quatre sources d'eau sulfureuse.
Une cure de trois semaines somme toute banale si dans l'eau ne grouillaient des petits poissons....guérisseurs.
Ces petits poissons mènent une guerre sans merci au psoriasis, organisés comme une armée déterminée à venir à bout de l'ennemi. Mesurant entre 2 et 9 cm, ils sont répartis en trois groupes: les "déchireurs" qui mordillent les plaies, les "perceurs", aux mâchoires plus puissantes, qui creusent la peau ramollie et gonflée par l'eau tiède, et enfin, les "polisseurs" qui nettoient tout en avalant les tissus morts...Parfaitement indolore, l' "acte médical"procurerait même une sensation agréable de relaxation et de bien-être.
Les "poissons-médecins" de Kangal, découverts par hasard en 1917, se sont imposés, à travers les décennies, en maîtres guérisseurs inégalés de cette infection cutanée chronique et contre laquelle, du moins jusqu'à présent, la médecine moderne n'a trouvé aucune parade définitive.
Le miracle des poissons de Kangal est d'autant plus incompréhensible qu'on est incapable de déterminer d'où ils viennent, alors que la plus proche rivière est à 5 km à vol d'oiseau et qu'elle n'abrite aucun poisson de la même espèce.
Auteur : aufait/MAP
Les poissons-médecins, la cure miraculeuse
En Turquie, dans le village de Kangal, une station thermale marque un détour miraculeux. Ce sont des séances de cure par de petits poissons. |
Quelque part au centre de la Turquie, en plein cœur de l’Anatolie et à près de 900 kilomètres d’Istanbul, Kangal, un tout petit village de la région de Sivas, est devenu une destination thermale de prédilection pour des visiteurs, Turcs et étrangers, en quête de guérison du psoriasis, une maladie de peau chronique et extrêmement désagréable. Il ne dispose pas d’un CHU avant-gardiste, ni de cliniques spécialisées, encore moins de guérisseurs traditionnels. Ce qui fait la renommée «médicale» de Kangal, ce sont des tout petits poissons qui s’affairent à longueurs de journée à soigner les personnes atteintes du psoriasis dans de grands bassins aménagés spécialement pour ces séances de cure. Les «poissons-médecins» de Kangal se sont imposés, à travers les décennies, en maîtres guérisseurs inégalés. Ils se sont spécialisés dans une infection cutanée des plus chroniques et contre laquelle, du moins jusqu’à présent, la médecine moderne n’a trouvé aucune parade définitive. Maladie chronique de la peau, généralement héréditaire, le psoriasis qui tire ses origines du mot de l’ancien Grec signifiant démanger, se manifeste sous forme d’éruptions cutanées rouges apparaissant sur la surface de la peau et provoquant des fortes démangeaisons. Sur ces lésions rouges se forment des plaques qui comportent plusieurs couches d’écailles de peau. Le psoriasis peut varier d’intensité et ne concerner que quelques endroits spécifiques ou bien couvrir le corps tout entier, ce qui nécessite une hospitalisation. Devant une telle infection que pourrait bien faire un poisson aussi petit que celui de Kangal? La réponse n’est pas encore scientifiquement déterminée, mais le résultat est là. Le miracle des «poissons-médecins» est bien concret et la forte affluence des personnes atteintes ainsi que la reconnaissance de cette technique de soin naturelle n’est plus soumise à épreuve. Les sources thermales de Kangal contiennent trois types de poissons miraculeux qu’on ne trouve, selon les spécialistes, nulle part ailleurs dans le monde et qui vivent dans ces eaux à 37°C. C’est par l’effet combiné de ces «poissons-médecins» et des eaux thermales riches en sélénium que l’on soigne efficacement le psoriasis. Dans les quatre grands bassins aménagés en 1967 dans le site et alimentés par quatre sources d’eau sulfureuse, les patients du monde entier attirés par la réputation guérisseuse des lieux, suivent un «traitement» des plus naturels: se baigner quotidiennement pendant au moins deux heures et sur une durée de 21 jours. Une cure thermale des plus banales si dans l’eau ne grouillaient des petits poissons de 2 à 9 cm, répartis en véritables équipes d’intervention chirurgicale, en trois groupes occupés à jouer les guérisseurs. Les plus petits poissons, que l’on peut qualifier de «déchireurs», repèrent les plaies des malades, les mordillent et en quelque sorte préparent le champ opératoire. Interviennent alors les «perceurs», aux mâchoires plus puissantes, qui creusent la peau ramollie et gonflée par l’eau tiède, et enfin, les «polisseurs» qui nettoient tout en avalant les tissus morts. Parfaitement indolore, l’«acte médical» procure, loin de là, une sensation agréable de relaxation et de bien-être.Outre le fait guérisseur de ce traitement naturel, le miracle des poissons de Kangal est encore plus incompréhensible qu’on est incapable de déterminer d’où ils viennent, alors que la plus proche rivière est à 5 km à vol d’oiseau et qu’elle n’abrite aucun poisson de la même espèce. L’historique de ces étangs aux poissons mystérieux remonte à 1917. Selon «la légende» locale, un berger qui avait une légère blessure au pied, remarqua que sa plaie guérissait une fois qu’il avait les pieds dans l’eau de l’étang situé dans un marais d’une vallée verte. La guérison miraculeuse de la blessure du berger fera rapidement le tour du village, de la région puis du pays pour, finalement, rendre Kangal et ses poissons aussi célèbres qu’ils le sont aujourd’hui. Des bassins ont été ensuite aménagés artisanalement dans les lieux avant la construction, plus tard et à partir des années 50, des piscines en pisé, des motels ainsi que d’autres équipements et infrastructures à même de faire face à la forte affluence que connaît désormais le site aux poissons-médecins. Hassan Aourach (MAP) LES POISSONS TURCS DE KANGAL SOIGNENT LE PSORIASIS Comment on soigne le psoriasis à Kangal...
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